Faux départ

Après la série particulièrement disputée face à Strasbourg lors du tour précédent, la réaction de la Roca Team était autant attendue que redoutée. Cela s'est confirmé d'entrée de match avec une formation particulièrement appliquée à l'image de son leader Mike James, auteur de 7 points à 100% lors du premier quart-temps (25-13). Celui-ci a été à sens unique, mais malheureusement comme les trois autres, tous remportés par l'équipe locale. Jamais Monaco n'aura laissé le moindre espoir aux Béarnais, déjà relégués à 16 unités à la pause (47-31) et ce malgré un léger rapproché lors du 3ème quart-temps (56-45, 25e). Après cette timide réaction, les hommes d'Eric Bartecheky auront beaucoup souffert, l'écart n'ayant ensuite cessé de croître (70-52, 30e puis 84-59, 36e). Dominés dans l'envie, les coéquipiers d'un Jérémy Leloup particulièrement ciblé tout comme Justin Bibbins, n'ont pas existé face au rouleau compresseur rouge et blanc. Avec 6 joueurs à 10 points et plus, l'ASM a fait parler son collectif (19 passes) et joué juste (9 balles perdues) sans puiser dans ses ressources, Diallo étant le joueur le plus utilisé avec 28 minutes sur le parquet. Jamais en mesure de stopper leurs adversaires (67% d'adresse générale) les Palois auront en plus été concassés au rebond (37 prises à 22 pour la Roca Team).

Bref, arrêtons-là les chiffres et oublions déjà cette première manche. Le coach Eric Bartecheky, mécontent du manque d'agressivité des siens, a sitôt la fin de rencontre, appelé à une réaction d'orgueil. En espérant que l'ASM, rassurée par cette entame tranquille, relâche aussi un peu la pression, cette combinaison pourrait permettre d'offrir, sans parler d'exploit et de retournement de situation, un duel beaucoup plus équilibré que le premier.