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expérience

Tout était réuni pour vivre une grande et belle soirée mais le Limoges CSP a gâché la fête (66-69) ©Eric Traversié

La série de 7 victoires paloises avait débuté après le revers enregistré à Beaublanc. Ce sont ces mêmes Limougeauds qui ont à nouveau fait mordre la poussière à des Palois combatifs mais maladroits.

Portés par un avant match aussi poignant qu'enthousiasmant, entre la cérémonie en l'honneur de Pierre Seillant et l'hymne de l'Elan chanté par Michel Etcheverry et repris par plus de 7 000 supporters, les Béarnais prenaient le clasico par le bon bout. Même avec un tandem Jefferson & Bibbins stérile, l'Elan s'était de suite installé en tête (26-16,10e) en défendant fort et en jouant très proprement avec un seul ballon perdu. Vitalis Chikoko et Giovan Oniangue avaient été les principaux pourvoyeurs de points (7) et jusqu'au lay-up au buzzer du capitaine Jérémy Leloup, tous les voyants semblaient au vert. 

Ce retard, les Limougeauds allaient le combler progressivement mais inexorablement, en remportant les deux quarts suivants : 11-17 puis 13-17 c'est à dire en encaissant moins de points en 20 minutes que lors des 10 premières. La défense de la formation de Massimo Cancellieri coupait le rythme de Palois étouffés et jamais en mesure de développer leur jeu de transition au coeur d'une lutte sans relâche. Les fautes avaient beau tomber côté CSP, les Béarnais n'en profitaient pas, coupables de laisser filer beaucoup de points sur la ligne de réparation (23/37 au final). La maladresse à longue distance était aussi frappante, à l'image d'un Brandon Jefferson à 0/5 derrière l'arc. A l'inverse, le CSP avait trouvé son facteur X en la personne d'Ingus Jakovics, auteur d'un 4/5 à 3 points pas prévu au programme (17 points au final). Pourtant, à 50-50 et 10 minutes à jouer, le tout dans un Palais volcanique, on se disait que les Béarnais avaient néanmoins les atouts pour faire la différence.

Ce fameux déclic, ce moment où le match bascule du bon côté, observé à plusieurs reprises cette saison, était attendu par tout un peuple. Il semblait survenir sur le premier tir primé de la soirée réussi par Brandon Jefferson dès la 31ème minute (53-52). Joie éphémère en réalité, car au lieu de chercher à mettre le ballon à l'intérieur face à des Limougeauds cloués par les fautes, les Palois s'entêtaient à artiller de loin, sans réussite. Lang, en mode assassin, ajustait lui la mire à 9 mètres, pour un bon coup de poignard (58-63, 37e). Pourtant bien présents dans l'engagement, les Palois glanaient de précieux rebonds offensifs sans pouvoir en tirer profit, toujours faute d'adresse. Brandon Jefferson, avec le "and one" de l'espoir à l'entame de la dernière minute, ravivait la flamme une première fois (64-66) puis une deuxième  à 14 secondes de la fin (66-68) mais, bien pris, ne parvenait pas à scorer une ultime fois pour arracher la prolongation au buzzer (66-69). 

 

Chiffre
clé

13%

l'adresse des Palois à 3 pts qui ont aussi laissé filer beaucoup de points sur la ligne des lancers (23/37) ©Eric Traversié

Betclic ÉLITE - 27ème journée

Vendredi 08 avril 
Gravelines-Dunkerque - Châlons-Reims 96-76
Fos-sur-Mer - Nanterre 82-101
Roanne - Paris 99-92

Samedi 09 avril
Le Mans - Cholet 67-80
Orléans - Lyon-Villeurbanne 73-87
Strasbourg - Dijon 82-60
Bourg-en-Bresse - Boulogne-Levallois 73-80

Dimanche 10 avril
Le Portel - Monaco  70-82