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expérience

Les Palois, en dépit des circonstances, pensaient que ce 3ème revers à domicile de la saison était évitable ©Eric Traversié

Néanmoins depuis le break, la marche en avant des Béarnais est clairement mise à mal par le Covid. A l'exception de la réception d'Orléans, synonyme de 10ème succès de la saison, jamais Eric Bartecheky et son staff n'auront pu compter sur une équipe au complet. Privés des tours jumelles Ndiaye - Chikoko pour la reprise à Nanterre, privés de compétition tout court à Limoges pour cause de cluster, les Palois ont dû composer cette fois avec les absences de Bibbins et de Leloup, à l'isolement car positifs. En quête de rythme et d'automatismes aussi avec l'intégration de Landing Sané, force est de reconnaître que les Béarnais ont actuellement une équation peu simple à résoudre.

  

C'est d'ailleurs ce que les 2 000 supporters du Palais ont dû se dire après le run initial de Parisiens venus sans complexe (0-10, 4e). Pourtant, les Palois ont rapidement rassuré le Palais, profitant de la réussite du meilleur marqueur du championnat, Brandon Jefferson, auteur d'un premier quart-temps exceptionnel : 15 points inscrits (4/6 à 3 pts) sur les 27 d'un Elan revenu presque à hauteur (24-27, 10e). En l'absence de Justin Bibbins, l'autre meneur US "tenait la baraque" comme on dit. C'est encore lui qui faisait passer les siens aux commandes du match pour la première fois après 13 minutes de jeu (28-27). A l'image d'un Gérald Ayayi percutant (5 pts en 6 minutes), l'Elan imprimait son rythme. Les Parisiens déjouaient clairement et l'Elan en profitait pour prendre le large à la pause (50-38). La mauvaise entame de match semblait oubliée et on disait que, même diminué, cet Elan avait la place pour s'imposer. Malheureusement, la suite ne sera pas de même facture avec des visiteurs plus conquérants à l'image de l'ancien pensionnaire du centre de formation palois, Axel Toupane, ultra précieux (20 pts, 4 rbds) dans les moments décisifs d'une partie indécise jusqu'au bout. Jusqu'au bout de la prolongation même, aucune des deux équipes n'ayant pu faire la différence dans le temps règlementaire, suite au come-back des Parisiens revenus rapidement à hauteur après la pause (de 58-44, 23e à 58-57, 27e). 

Ce gros trou d'air, les Palois pourront le regretter, eux qui n'auront jamais pu reprendre complètement le fil de cette rencontre. Pourtant, il y eut bien cette ultime possession paloise à une seconde de la fin du temps règlementaire, ponctuée par le shoot désespéré de Giovan Oniangue ou encore le missile de Brandon Jefferson tout au bout de la prolongation qui aurait pu profiter à Gregor Hrovat sous le cercle mais dans les deux cas, les Palois n'ajustèrent pas la mire. Le manque d'alternance dans le jeu (voir stat ci-dessous) autant que le manque de rotations auront pesé lourd. 

Forcément déçus d'être passés aussi prêts mais conscients des difficultés rencontrées, les Béarnais auront à coeur de se racheter loin du Palais car c'est une série de 3 matches à l'extérieur qui les attend (4 en comptant le match de Coupe à Orléans). Souhaitons qu'ils puissent aussi et surtout les disputer avec toutes leurs forces vives. 

Chiffre
clé

35

Le nombre de points inscrits par B. Jefferson mais aussi le nombre de tirs tentés à 3 points par des Palois qui auront encore eu du mal à alterner entre secteur extérieur et intérieur ©Eric Traversié

Betclic ÉLITE - 18ème journée

Vendredi 28 janvier
Fos-sur-Mer - Cholet 69-81
Roanne - Châlons-Reims 99-78

Samedi 29 janvier 
Gravelines-Dunkerque - Limoges 72-53
Le Mans - Orléans 79-60
Nanterre - Lyon-Villeurbanne 74-80
Strasbourg - Le Portel  79-82
Dijon - Bourg-en-Bresse 54-88

Dimanche 30 janvier 
Monaco - Boulogne-Levallois 106-115