1/2 Finale - Match 1 - MONACO / EBPLO

7 août 2019

Jérémy Leloup 

On savait que ça allait être un combat physique et dans l’intensité, on n’a pas été là. Nous avons été dominés au rebond, à l’intérieur et il y a eu beaucoup de 1 contre 1. On n’a pas été assez dur défensivement et  pas assez présent dès le début du match. Je pense que l’équipe de Boulogne que l’on a jouée n’était pas non plus de ce niveau-là pour les quarts de finale. Monaco, c’est une équipe de douze joueurs pros et quand tu fais un changement, le joueur qui arrive sur le parquet est encore meilleur, c’est ça qui pose problème aussi. Ce soir, l’intensité n’était pas la même que celle montrée lors des quarts de finale. C’est une histoire d’envie aussi. À nous d’élever notre niveau de jeu et d’essayer de ne pas reproduire le même match samedi. A un moment donné, on a commencé à revenir parce qu’on faisait les stops nécessaires. L'adresse est revenue en attaque, mais contre une équipe de ce niveau-là, il faut le faire 40 minutes sinon, c’est compliqué. On a su le faire pendant la saison, maintenant il y a plus qu’à le faire samedi après-midi sinon ça peut être un match aussi compliqué. Tu regardes le score, ça fait 1 - 0 pour eux, à nous de réagir samedi et s’adapter sur ce qu’ils ont pu faire et essayer de trouver des solutions. Il faut vite tourner la page et se concentrer sur le match 2. On est des compétiteurs et je pense qu’il y a un peu l’orgueil et l’envie de mieux faire qui vont primer. On sait jouer au basket, c’est juste une grosse question d’envie, d’agressivité, faut vraiment être un niveau au-dessus car eux le sont. ils appuient là où ça peut faire mal, on a bien vu qu’ils me ciblaient aussi parce que physiquement, je ne suis pas aussi costaud que Thomas ou que les intérieurs de Monaco. I Il faut que je sois plus dur, qu'on le soit tous plus, il faut que l’on reste ensemble et que l’on fasse les efforts supplémentaires. Il faut garder confiance, ce n'est pas terminé, c'est en trois manches. A nous de trouver d'autres solutions et d'autres envies samedi.

1ère manche très compliquée pour les Palois sur le Rocher ©MikoMissanaPhotos

Eric Bartecheky : C'était nul !  Si vous faites une course de Formule 1 et que vous y allez avec une 2CV vous allez vite vous retrouver avec du retard. Qu'ils nous battent alors qu'on montre un visage tel que celui affiché par Strasbourg au tour précédent, ok mais on se doit d'être à fond dès le début du match.On aura des ajustements stratégiques à voir d'un match à l'autre pour combler certaines choses en défense comme en attaque mais ce qui m'a surpris le plus, c'est ce manque d'engagement de notre part. D'entrée, on les a laissés jouer. Si on se bat, qu'on donne tout et que c'est plus fort en face, d'ailleurs c'est plus fort, alors on n'aura pas le même sentiment, mais là, c'est vraiment décevant. J'ai trouvé une bonne ambiance dans l'équipe depuis qu'on s'est qualifiés et c'est plutôt bien mais cela ne nous a peut-être pas permis de prendre la mesure de l'ampleur de la tâche qui nous attendait. Eux étaient intenses, ont su trouver des solutions. Finir à -30, c'est peut-être un mal pour un bien si cela peut nous permettre de réagir, d'être vexés et ainsi de montrer un meilleur visage. On s'inclinera peut-être malgré tout mais dans le ressenti, ce sera différent. Si on doit tomber, qu'on tombe les armes à la main ! Il faut qu'on montre autre chose d'abord pour nous-mêmes, pour l'extérieur aussi et que nous soyons beaucoup plus combatifs. 

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