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expérience

Les Palois sont tombés les armes à la main jeudi soir à l'issue d'un combat titanesque ©EricTraversié

Ce dernier match de la saison, le 4ème de la série de demi-finale face à l'armada monégasque aura tenu toutes ses promesses. Seulement 48 heures après un premier exploit signé lors du match 3, déjà dans un Palais incandescent, les hommes d'Eric Bartecheky ont livré une nouvelle prestation de très haut niveau. Insuffisante malgré tout pour contraindre la Roca Team à un match 5. La saison paloise, superbe, s'achève néanmoins sur une très belle note.

Il n'aura manqué que la victoire, laquelle aurait pu se dessiner au buzzer, si l'ultime tentative à très longue distance de Brandon Jefferson avait fait mouche. Nul doute que l'hystérie aurait été alors collective, tant la tension avait atteint son paroxysme à ce moment de la soirée. Il faut dire que les Palois ont tout fait pour faire chavirer de bonheur un Palais des Sports qui n'avait pas bouilli aussi fort depuis longtemps. Déjà l'entame de match avait été remarquable avec des Palois très adroits (4/7 à 3 points) au cours de 10 premières minutes de jeu presque parfaites (26-20). Jusqu'à l'ultime missile signé Justin Bibbins à la sirène, les Palois avaient maîtrisé les débats, contrôlant le jeu à merveille (seulement 2 balles perdues). Dessous, Vitalis Chikoko s'état régalé lui-aussi (8 points, 3 rbds) et le duo James-Hall s'était contenté de limiter la casse dans le cas adverse. Les deux quarts suivants ne s'avéraient pas du même tonneau : face à une Roca Team intense, oppressante même comme elle sait l'être, les Béarnais piochaient terriblement, ne scorant que 29 points de plus juqu'à la 30ème minute de jeu (55-68). L'AS Monaco venait de poser sa grosse main sur le match et semblait avoir mis sous cloche la rébellion paloise. C'était une fois encore mal connaître les Palois qui tout au long de la saison auront fait preuve d'un courage et d'une abnégation sans faille. Même relégués un temps à -18 (45-63) ceux-ci n'auront jamais abdiqué. Totalement libérés et n'ayant plus rien à perdre, les Béarnais, poussés par un Palais en folie, lâchaient les chevaux. Brandon Jefferson scorait 16 points au cours d'une remontada improbable. Revenus à -2 (81-83) à l'entame de la dernière minute, les Béarnais voyaient néanmoins le monégasque Thomas marqué en costaud après un gros travail dos au cercle. Son tir réussi avec la planche était annulé par deux lancers inscrits par le capitaine Jérémy Leloup. Suite à une dernière grosse défense, les Béarnais héritaient du ballon de la gagne mais....on connait la suite. Si la déception était forcément à la hauteur de l'enjeu, il ne fallait néanmoins pas longtemps au Palais pour célébrer comme il se doit cette équipe de guerriers qui aura tout donner, sans tricher, jusqu'à l'ultime seconde d'une saison qui restera historique. Ovationnés de longue minutes durant, les Palois ont ensuite remercié, au centre du parquet, celles et ceux qui auront aussi, de par leur incroyable soutien, permis cette aventure. Car oui, au-delà de la victoire en Coupe de France, les Béarnais auront égalemet glané un autre trophée cette saison : le coeur de leurs supporters.

 

Chiffre
clé

34

Le nombre de points inscrits par Brandon Jefferson qui aura pris feu dans le dernier quart-temps ©Eric Traversié

Demi-finale EBPLO - Monaco 

jeudi 09 juin (match 4)

  • EBPLO - Monaco 83-85

mardi 07  juin (match 3)

  • match 3 : EBPLO - Monaco 82-76

samedi 04 juin (match 2)

  • Monaco - EBPLO 79-72

mercredi 02 juin (match 1)

  • Monaco - EBPLO 94-65